Echange avec le lycée Cesko-Anglické Gymnazium de Ceske-Budejovice
Le 13 juin 1997 le ville de Ceske-Budejovice a signé une charte d’amitié avec la ville de Lorient. C’est le plus jeune jumelage avec notre ville .Les relations entre les deux villes ont pour fondement une amitié de plus de quarante ans entre des Lorientais et des habitants de Ceske Budejovice. A l’origine de ces contacts, l’association Bretagne-Bohême.
Les échanges scolaires se sont alors créés. Les universités des deux villes reçoivent des étudiants et des professeurs. Un nombre important d’étudiants tchèques viennent à Lorient dans le cadre du programme Erasmus.
C’est en suivant cette dynamique que l’échange entre nos deux lycées est né . Le lycée de Ceske-Budejovice est un établissement de petite taille (environ 300 élèves). C’est un lycée anglo-tchèque, ce qui signifie que les élèves suivent un double cursus, en tchèque et en anglais. Ce lycée est tourné vers les langues, l’histoire, l’économie et les sciences politiques.
L’échange se déroule sur une dizaine de jours. Vingt élèves de 1ère de Dupuy de Lôme sont accueillis par des élèves tchèques âgés de 17 à 19 ans . Il a lieu traditionnellement au mois de mars. Puis, au mois d’avril, nos élèves français reçoivent leurs correspondants, qui, après avoir passé quelques jours à Paris, restent à Lorient une petite semaine.
Cet échange est l’occasion pour nos élèves de découvrir à leur arrivée en Tchéquie, Prague, la capitale, avec visite de la vieille ville, de la place de l’Horloge astronomique, du Château, promenade sur le Pont Charles, … mais également le camp de travail nazi de Terezin (à 60 km de Prague) à l’initiative de Mme Liénart leur enseignante d’anglais,
Puis c’est le départ vers Ceske-Budejovice, l’accueil dans les familles , les visites et sorties organisées par les correspondants ou par les enseignants (par exemple la ville médiévale de Cesky Krumlov, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco.)
Sur le plan linguistique, ce qui ressort de cet échange, c’est que l’anglais en tant que langue de communication ne représente pas une barrière pour nos élèves, bien au contraire, dans la mesure où leurs correspondants tchèques ne sont pas anglophones de naissance mais également en situation d’apprentissage. Cela permet aux uns et aux autres de prendre confiance en eux, en leurs capacités à communiquer et à faire passer un message tout en ayant moins « peur de la faute ».