Après tout un processus de sélection, affectation, préparation, c’est le grand départ pour Clothilde François en 3eme année sur le campus Sciences Po du Havre. Direction Fudan University, à Shanghai.
Shanghai
Passé les premiers chocs (le soleil se couche à 16h45 tous les jours…), la grosse chaleur, la confrontation à l’inconnu… je suis installée.
Petit aperçu de Shanghai (énorme mégalopole de 24 millions d’habitants, tout est loin, jamais à moins de 45 min/une heure de métro).
Les cours
A Fudan, je suis les cours de chinois intensif, avec pour objectif de réussir à améliorer drastiquement mon niveau de chinois. Avec 22 heures de cours de chinois (et rien d’autre!) par semaine, l’objectif devrait être atteint à la fin de l’année!
Néanmoins je n’ai pas trop de travail, ce qui me laisse le temps de visiter Shanghai et tout ce qu’elle offre. Entre tradition et modernité, elle est le parfait exemple des paradoxes que l’on attribue à la Chine moderne
Les voyages…
En plus de découvrir la ville les week-ends et sur les périodes libres en semaine, j’ai pour l’instant pu voyager à Hangzhou et Nankin, deux villes assez près de Shanghai.
Malheureusement nous n’avons pas de vacances pendant le semestre, donc partir loin devient très compliqué, surtout si on prend en compte les dimensions énormes de la Chine. Voici un aperçu de Hangzhou et Nankin.
Une française parlant chinois 😉
Bien que j’aie beaucoup étudié la Chine et lu des ouvrages sur son système, sa culture, sa langue, avant de partir, me retrouver confronter à une telle différence de mentalité et de culture est parfois compliqué.
Dans le métro, dans la rue, dans le bus, dans les magasins… plus de la moitié des gens que je croise me fixent! Quand je leur parle chinois, ils ouvrent de grands yeux ronds: un étranger parle leur langue! Une attitude que les français n’ont pas lorsqu’un étranger leur parle en français…
Parfois, il faut quand même le dire, la France me manque, un pays où je peux lire tous les panneaux sans efforts 😉 Par dessus tout, la cuisine française me manque. Cependant la nourriture chinoise vaut le détour, alors j’oublie vite ma mélancolie passagère