drapeau-finlande

À l’IEP de Grenoble, l’année à l’étranger se fait en deuxième année .

Ainsi,après une unique année de cours dans la ville alpine, me voilà déjà parti pour la grande aventure !

De fait de ma curiosité pour les pays du Nord, souvent érigés en modèles sociétaux emprunts de succès (éducation, culture, État-Providence, bien être…) couplée à une affection irrationnelle pour la Finlande due à mes lectures des romans de Arto Paasilinna, je fis le choix de me porter vers ce pays… et je ne le regrette pas !

Dépaysement total assuré !

 

À mon arrivée, dépaysement total assuré : la Finlande est un pays de 5 millions d’habitants, essentiellement composé de forêts et de lacs à perte de vue.

Forêt enneigée
Lac et sa forêt
Le Petit Village de Porvoo

Capitale politique et économique

Helsinki, capitale politique comme économique du pays, en est d’ailleurs une bonne transcription .

Sous son style soviétique s’expliquant par son invasion par la Russie au XIXe siècle se cache une quantité innombrable de parcs, îles et autres archipels qui font son charme.

Cathédrale d'Helsinki
Un archipel

Un système universitaire différent

J’étudiais ainsi à l’Université de Helsinki, réputée pour son bon niveau international.

Ici, le système universitaire diffère de celui que je connaissais : les amphis sont très limités (Max : 60 personnes), les échanges horizontaux avec les professeurs sont de mise, et surtout, l’autonomie est reine : rares sont les disciplines demandant un « bachotage » des cours comme cela peut arriver en France.

En effet, l’accent est ici mis sur la curiosité, la débrouillardise et la réflexion personnelle.

Cela se traduit notamment par bien souvent l’absence de « partiels », remplacés par beaucoup d’oraux (comme à Sciences Po) et des essays de 8-10 pages à rendre, documents avec la rigueur d’un travail de recherche mais laissant aussi une place majeure à la réflexion individuelle.

Un cursus à la carte

Ceci couplé à la possibilité de dessiner le cursus de chacun à la carte permet à tout étudiant de se trouver une place, un domaine de prédilection tout en favorisant son intérêt et son épanouissement personnel.

Ainsi, j’ai pu apprendre, discuter, remettre en question, approfondir — le tout en anglais — dans des domaines variés allant de la culture nordique (état providence, géopolitique du nord, définition de la culture nordique en général) à la psychologie ou encore aux politiques de l’environnement.

Aussi, il faut préciser que mon niveau d’anglais s’est grandement accru .En effet,cette expérience m’a permis d’acquérir une solide maîtrise de l’anglais scolaire comme quotidien.

Senate square
Think Corner

De nombreuses opportunités de voyages

En outre, cette année me permet également de voyager, notamment du fait de la position centrale d’Helsinki (j’ai pu ainsi aller à Stockholm, à Saint-Pétersbourg ou encore dans les pays baltes sans souci), source d’épanouissement personnel que je recommande à tous du plus profond de mon cœur.

patinage sur mer gelée
aurore boréale depuis un bateau de Helsinki à Stockolm

De belles rencontres

Mais ces voyages ne seraient rien sans les rencontres et amitiés nouées à travers cette session Erasmus.

Étudiant en sciences sociales, j’ai ainsi pu rencontrer des amis merveilleux issus de toute l’Europe et d’ailleurs, échanger avec eux et découvrir des parts de la culture de chacun.

1er de l'an entre amis

Mot de la fin !

En somme, une expérience hors-norme qui restera définitivement gravée dans ma mémoire !