Deutschstunde / La leçon d’Allemand
Les Terminales germanistes de Dupuy de Lôme et de Colbert se sont retrouvées au cinéma pour une séance en matinée au Cinéville le 5 avril dernier.
En fait, ce fut l’occasion de voir le film « La leçon d’Allemand », sorti en France au mois de janvier.
Par ailleurs, ce film est une adaptation à l’écran d’un classique de la littérature allemande de Siegried LENZ.
Les thèmes du film : le dilemme entre le devoir et l’humanité, l’obéissance, le conflit père-fils.
Le film de Christian Schwochow.
Les élèves germanistes LVA et LVB de Terminale se sont rendus ce Mardi 5 Avril au Cinéville de Lorient afin de voir le film « La leçon d’allemand » de Christian Schwochow.
Ce film nous emmène à la rencontre de Siggi Jepsen, jeune allemand vivant sur une île au bord de la Mer du Nord lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Sous le régime nazi, la peinture est qualifiée parfois « d’art dégénéré » et est interdite ; les tableaux considérés comme « malades » sont détruits et leurs auteurs punis.
Jens, le père de Siggi est policier et demande un jour à son fils d’aller surveiller Max, un peintre et également parrain de Siggi.
Sa mission est alors de rapporter à son père si l’homme peint malgré l’interdiction.
Comme vous pouvez l’imaginer, tout ne va pas se passer comme prévu…
Les élèves vous donnent leur avis
“Ein berührender, schockierender Film mit wunderschönen Landschaftsaufnahmen und tollen Metaphern über den Tod. Siggis Rolle ist für ein Kind bewundernswert mutig, der Vater ist völlig verrückt, und die weiblichen Figuren sind zurückhaltend bis gehemmt. Der Film erzählt die Gräueltaten und Ungerechtigkeiten, die während des totalitären Regimes begangen wurden, und macht daraus etwas Fesselndes, das im Gedächtnis bleibt.“
Un film touchant et choquant avec de beaux plans de paysages et de belles métaphores sur la mort. Le rôle de Siggi est admirablement courageux pour un enfant, le père est complètement fou et les personnages féminins sont réservés jusqu’à la gêne. Le film relate les atrocités et les injustices commises sous le régime totalitaire et en fait quelque chose de captivant et mémorable.
« Ce film est une métaphore en lui-même. Il met en exergue les dérives de l’autorité en passant par un personnage qu’est le père de Siggi qui incarne la domination.
Il est d’une telle puissance que la tension reste palpable et lourde du début à la fin. Le personnage de Siggi qui représente l’innocence de l’enfant, est très touchant et apporte une douceur dans des scènes remplies de violence. »
Joséphine DANA, Youna COLLOBER, Romane de LARMINAT, TG10 et TG09.