« L’histoire n’a d’intérêt que si elle parle au présent », Kris.
Les élèves de spécialité de première HGGSP 1 et 4 ont participé aux tables rondes du festival Géopolibulles à la faculté de lettres Victor Ségalen à Brest, vendredi 5 avril.
Au programme le matin, un débat sur les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité : « Salauds utiles, ou pas ? ». Peut-on en faire des sujets de bandes dessinées ? Comment ? Pourquoi ? Klaus Barbie, Joseph Mengele et Bob Denard ont été croqués dans des albums dont les scénarios comme le graphisme ont fait l’objet de recherches, de reconstitution des réalités d’une époque, de confrontation des sources pour la mémoire.
Cette table ronde a été animée par le scénariste Olivier Jouvray, auteur de Bob Denard, et l’ancien chroniqueur-dessinateur judiciaire Jean-Claude Bauer, auteur de Klaus Barbie, la route, la route du rat.
L’après-midi, le sport en tant qu’instrument de la puissance des Etats totalitaires comme démocratiques a été abordé à travers l’histoire du football en Algérie, en Ukraine, dans le monde. D’hier à aujourd’hui autant de passions au service des Nations mais aussi des fédérations internationales du sport porteuses de l’idéal olympique et de valeurs collectives fortes.
Sur ce sujet, le scénariste Kris, le dessinateur Robin Walter et le duo espagnol Pepe Galvez et Guillem Escriche ont répondu à nos questions.
Séance de dédicaces
Le vainqueur de cette édition, désigné par le vote des lycéens, est Les Ouighours, un peuple qui refuse de mourir d’Erice Darbré et Eliot Franques.