« A refaire ! » Le cri de la classe.
Les étudiantes de B2SAM ont visité mercredi 23 septembre une exposition photographique à l’artothèque d’Hennebont intitulée « Apparentés » sur les relations qui unissent fils et pères. Elles ont eu la chance de rencontrer l’artiste à l’honneur, Eric Courtet.
« Passionné par son travail, il a su nous captiver et nous ouvrir les portes de son univers » : l’éloge est unanime !
A l’issue de cette rencontre, elles sont amenées à rédiger un court texte prenant appui sur une photographie de l’exposition qui les a touchées afin d’exprimer et d’expliquer les émotions ressenties. Certains textes, intimes, tressent l’histoire racontée par Eric Courtet avec leur propre vécu.
BRIBES DE PROPOS D’ETUDIANTES
Je ressens également son chagrin, la mort les sépare mais les souvenirs les relient, cela me fait penser à un proverbe indien : « On connaît la valeur du sel quand il n’y en a plus, et celle d’un père après sa mort. » Marine Le B
Cette photographie pourrait s’intituler « Là où tu iras, j’irai » me faisant penser à la citation de Saint Augustin : « Mon père et moi sommes un ». Emma S
En effet, on y voit un père et un fils exercer une adoration commune du métier de boucher. J’ai ressenti une forte émotion devant cette œuvre qui transmet l’adulation de ce qui les lie. Cela m’a d’autant plus affectée que je ne partage aucune passion avec mon propre père. Yona
Cet homme c’est son père. Je ne peux me résoudre à penser à autre chose qu’à cette photographie depuis mercredi dernier. Cela m’a donné à réfléchir. C’est très clair : le père de cet homme debout face à nous se repose à présent et pour l’éternité. Emma M
Ce que je trouve magnifique, c’est qu’ils ont la même expression, ils sont liés par la musique, par une passion commune. Je ressens un sentiment apaisé en les voyant tous les deux, assis sur une balançoire. Je trouve que cette photo en dit beaucoup sur leur relation, et j’aime pouvoir lire en eux. Emily
Sur la première pellicule, on voit un père qui se déplace en forêt avec son fils sur le dos. Ce dernier se repose totalement sur son paternel et lui accorde une confiance aveugle. C’est cette simplicité à montrer son amour qui m’a attirée. Comme le dit si bien William BLACKSTONE, « un enfant n’a pas besoin d’écrire, il est innocent. » Il n’a qu’à rire aux éclats ou nous serrer tout contre lui pour exprimer ses sentiments. Laurine
Je remercie Eric Courtet de m’avoir saisie d’effroi avec cette photographie parce que oui : je ne veux pas qu’il soit trop tard.