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Découvrez le témoignage de Carla, étudiante  à Sciences Po Paris sur le campus de Reims !

Elle y dresse un bilan de cette 1ère année !

Cela fait maintenant un an que je vis à Reims pour mes études à Sciences Po Paris. Que dire de cette expérience ? Ici, tout est très intense !

Avec un peu de recul, je peux désormais partager ce que m’a apporté cette année dans la ville des Sacres.

Mon arrivée à Sciences Po

J’ai intégré Sciences Po Paris grâce à la prépa gratuite proposée par le lycée, encadrée par des professeurs incroyables dont l’accompagnement et la confiance continuent de m’inspirer aujourd’hui.

Ce fut une véritable chance pour moi d’intégrer cette école, et je suis très heureuse de l’endroit où je me trouve actuellement.

La première année : intense, riche et formatrice

Un campus animé

Sans hésitation, la première année a été la plus riche et la plus intense !
Changer de rythme, trouver un nouvel équilibre loin de chez soi et de ses proches, c’est un grand pas. J’en avais hâte : créer une nouvelle vie, goûter à l’indépendance… Mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde. Même lorsqu’on est enthousiaste, cette adaptation demande de l’énergie.
La vie étudiante est particulièrement dense : il existe des associations pour à peu près tout ce qu’on peut imaginer — du modèle des Nations unies à celle dédiée aux burritos et à la bière !
Le campus est toujours animé : stands, soirées, ateliers Just Dance ou mandalas… Sans oublier la large offre de sports, souvent gratuits. Cet environnement crée un vrai sentiment d’appartenance. On ne s’ennuie jamais, on se sent entouré, comme dans une nouvelle maison.
C’est à la fois très positif, mais parfois aussi un peu étouffant. Le campus est une véritable bulle, coupée de la réalité, et nous en sommes plus ou moins conscients. Toute notre vie s’y organise, ce qui est une chance — mais il faut aussi garder les pieds sur terre pour ne pas trop se déconnecter.

Un environnement agréable

Reims est une ville très agréable : tout est accessible, et on s’y sent en sécurité.
La vie étudiante tourne beaucoup autour de Sciences Po, mais il est possible, à son initiative, de s’investir dans des activités extérieures (sport, musique, clubs…).
C’est une ville à taille humaine, où tout le monde finit par se connaître — loin de l’anonymat des grandes villes.
Le campus, installé dans un ancien établissement jésuite, est à la fois magnifique, moderne et très agréable. C’est une vraie chance d’étudier dans un tel cadre.

Les cours : un vrai défi

Cette première année a été très challengeante.
Au lycée, je n’avais jamais vraiment eu de difficultés, mais arriver à Sciences Po a été un choc. Je me suis souvent comparée aux autres : beaucoup semblaient plus préparés, plus cultivés, plus passionnés. Il faut s’habituer à cette nouvelle norme — qui, en réalité, n’en est pas une.
Ici, on considère normal d’apprendre un siècle d’histoire en six mois ou d’aborder les bases de l’économie en quelques cours magistraux. On nous demande une gymnastique intellectuelle constante, en jonglant entre six grandes disciplines : droit, histoire, sociologie, philosophie, économie et science politique.
Chaque matière a sa méthode propre, et la quantité d’informations à retenir est immense. C’est passionnant, mais souvent très théorique.
Plus que le contenu, on apprend ici à synthétiser, à s’organiser, à gérer son stress, ses émotions, ses amitiés, ses cours… Bref, à tout compartimenter.

La mineure Afrique : un vrai coup de cœur

Je fais partie du programme de la mineure Afrique, enseignée en français (contrairement à la mineure Amérique du Nord, anglophone).
C’est l’un des grands points positifs de mon expérience : les cours sont passionnants et m’ont permis de déconstruire beaucoup d’idées reçues.
On y apprend à prendre du recul et à remettre en question les visions souvent binaires présentées au lycée.
Si vous êtes curieux et aimez découvrir de nouveaux points de vue, je recommande vivement cette mineure !

Les rencontres et la vie sociale

Les rencontres sont nombreuses, même si cela peut prendre du temps avant de trouver « les bonnes personnes ».
Personnellement, j’ai eu la chance d’être très bien entourée.
En six mois, certaines amitiés prennent une place immense.
On apprend à faire confiance, à partager les mêmes émotions, le même stress, mais surtout les mêmes joies !
On fait la fête… et le lendemain, on est à 8h à la bibliothèque.
Le quotidien ne laisse aucun répit, mais c’est ce qui rend ces deux années à Reims si précieuses — et parfois épuisantes.

Bilan de la première année : très positif !

De nouvelles expériences, de belles rencontres, des compétences développées… mais aussi des moments de doute, de compétition et de stress.
Il faut simplement apprendre à équilibrer tout cela.

Une deuxième année plus sereine

En deuxième année, tout devient plus fluide : on a nos repères, nos amis, nos habitudes de travail.

J’avais rejoint plusieurs associations (sportive, théâtre, Terroir français, journal), et je me retrouve parfois encore débordée par toutes ces activités. Une fois engagé, il faut assumer ses responsabilités — parfois lourdes pour des étudiants de 19 ans !

Mais c’est aussi l’occasion de développer de vraies compétences : gestion de projets, demandes de subventions, communication, travail en équipe…

Je fais également des heures de bénévolat : j’interviens dans des écoles pour parler de la protection des océans. De quoi bien remplir mes semaines !

Sur le plan académique, cette deuxième année est plus spécialisée et passionnante.

J’ai choisi la majeure Humanités politiques (philosophie et histoire) et la mineure International Trade and Finance. Ces sujets m’intéressent énormément, ce qui rend les cours plus engageants.

La charge de travail reste importante, mais cette fois-ci, nous sommes plus épanouis.

La spécialisation nous aide à mieux cerner nos goûts et à préparer le choix du Master.

Cette sérénité est bienvenue, car nous devons aussi prendre des décisions importantes — comme celle de la destination de troisième année.

Je ne sais pas encore où je partirai : tout dépendra de mes certificats de langue. Peut-être l’Amérique latine ?
Ces perspectives sont très excitantes. Encore une fois, on ne s’ennuie jamais !

La prépa : une chance inestimable

La prépa m’a donné des clés et surtout de la confiance.

Arrivée à Reims, j’ai pris conscience de la chance que j’avais eue. Pendant deux ans, j’ai été accompagnée par des professeurs investis qui croyaient en moi et m’ont poussée à donner le meilleur.

Je ne réalisais pas à quel point les chances d’intégrer Sciences Po étaient minces.Cette confiance reçue m’a portée — et continue de me porter.

Même si on ne réussit pas forcément à intégrer un IEP, cette confiance-là est un atout durable.

 

Un conseil donc : Faites-vous confiance !

Suivez vos envies et ne vous comparez pas.

Chacun avance à son rythme, avec ses forces, ses façons d’apprendre.

Vous ne regretterez jamais d’avoir tenté votre chance : dans tous les cas, vous en sortirez grandi.

Et si vous avez l’opportunité d’intégrer un IEP, saisissez-la et profitez de chaque instant — ils passent très vite !

Un immense merci à la prépa et à mes professeurs :je garde un souvenir ému de ces deux années…

Et le meilleur reste à venir !

Si vous avez des questions sur Reims ou sur les admissions je reste disponible !