Paul Becam – institut de kinésithérapie et Lilou Michel – filière médecine
Les études d’odontologie (dentaire), de médecine, de kinésithérapie, de pharmacie et de maïeutique (sage-femme) ont en commun la première année (le PASS).
Organisation des études de médecine :
- Le premier cycle : il s’articule en deux parties :
– La première année de médecine : elle ne comporte que des cours théoriques scientifiques dans leur immense majorité, il n’y a pas de stages ni de travaux pratiques. L’horaire est réduit mais le travail de mémorisation énorme. Elle peut être validée en passant par le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) ou une LAS (Licence dans une autre discipline donc une autre université avec option Accès Santé). C’est à l’issue de cette première année que vous pouvez vous diriger vers les spécialités : O, M, K, P, M.
– Pour la deuxième et troisième année de médecine : elles sont validées par le DFGSM (pour diplôme de formation générale en sciences médicales).
- Le deuxième cycle :
Il correspond à l’externat et dure 3 ans. Ce cycle permet de valider le DFASM (pour diplôme de formation approfondie en sciences médicales). Il se clôture par un concours national appelé EDN (épreuves dématérialisées nationales. Ce concours permet aux étudiants de choisir l’association d’une spécialité et d’une région de formation pour le troisième cycle en fonction de leur classement.
- Le troisième cycle : c’est l’internat. Ce cycle peut durer entre 3 et 6 ans en fonction de la spécialité choisie aux EDN. Il s’agit d’un enchaînement de multiples stages hospitaliers de 6 mois chacun.
Accès aux études :
- le PASS : la voie classique
– La voie classique consiste à réaliser la première année via le PASS (parcours accès spécifique santé) dans une faculté de médecine.
– Aujourd’hui, chaque faculté a le pouvoir de décider du nombre d’étudiants qui seront admis en deuxième année : c’est le numerus apertus. Il remplace le numerus clausus qui était fixé par le gouvernement.
- La LAS : une voie alterne
– Les L.AS sont en réalité des licences classiques telles que Droit, Sciences de la vie et de la Terre ou encore Chimie par exemple, dans lesquelles les étudiants choisissent de suivre une option mineure appelée « Accès Santé« . Ce type de parcours est très exigeant, il faut à la fois valider sa licence et travailler l’option dite mineure ce qui requiert beaucoup d’investissement
– S’il valide son année, l’étudiant peut soumettre sa candidature pour accéder en deuxième année de médecine. Toutefois, ce n’est pas obligatoire s’il souhaite poursuivre dans sa filière (Droit, SVT, etc.). Seulement 2 candidatures au maximum sont possibles au cours des 3 années de L.AS.
Pour plus d’informations : https://externat-medecine.fr/organisation-des-etudes/
Les conseils de Lilou aux lycéens pour bien se préparer à ces longues études :
- Ces études sont des études scientifiques : physique, chimie, physiologie (nerveuse, musculaire, métabolisme) vus en SVT, sont des clés pour comprendre. La partie mathématique est très légère, elle ne comporte que des statistiques. Les lycéens qui ont choisi des spécialités scientifiques sont plus à l’aise.
- Se donner à fond : de très bons résultats en contrôle continu et au BAC permettent de s’assurer d’être choisi sur Parcoursup. Beaucoup de lycéens font des choix multiples de mineures, de ce fait il faut être patient en juin ; le rang en liste d’attente peut évoluer brusquement en votre faveur, ne pas désespérer !
Les conseils et observations de Paul :
- Un travail assidu de 12h par jour quotidiennement dès la rentrée, en s’accordant quelques soirées de réconfort.
- Pour les études de kinésithérapie en deuxième année il y a beaucoup de pratique (contrairement à médecine).
- Il y a une autre filière pour entrer à l’institut de kinésithérapie : Licence STAPS où il est beaucoup plus facile d’accéder mais où il faut briller.
- Des formations kinésithérapie à Bruxelles (dossier plus tirage au sort), à Barcelone et en Roumanie.
- La préparation proposée aux lycéens à l’UBS risque de surcharger l’emploi du temps et n’apportera peut-être pas beaucoup d’avance. Privilégier l’excellence en terminale !
La plupart des lycéens de Dupuy de Lôme sont pris à la faculté de Brest, nous ne savons pas pourquoi très peu sont admis à Rennes (à part ceux qui sont acceptés à Lorient où les cours ont lieu en visio-conférence et dépendent de Rennes).
A Brest existe un tutorat entre les étudiants, tutorat très efficace, auquel participent activement Paul et Lilou.