Deux élèves de DGEMC participent à un débat public sur la possible légalisation de l’euthanasie.

Cyril Hazif-Thomas, président de l’EREB, est venu pour la 3e fois lundi 12 décembre en cours de DGEMC.

Il s’agit d’expliquer comment le droit évolue sur une question essentielle comme celle de la fin de vie, question largement occultée aujourd’hui et qui est réapparue à l’occasion de la crise du Covid19 et du confinement.

Dans le cadre de la convention passée entre le lycée et l’EREB, nous sommes invités par son président à participer à cette journée que l’on peut qualifier de démocratie participative et qui s’inscrit dans la continuité de la convention citoyenne organisée par l’Elysée sur la question.

A l’instar de la convention citoyenne inaugurée le 9 décembre, les élèves sont sollicités pour répondre à la question : « le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »

Programme à venir

Avec la présence de monsieur Régis Aubry, médecin chef du département douleurs – soins palliatifs du CHU de Besançon, Président de l’Observatoire National de la Fin de Vie, membre du CCNE, rapporteur de l’avis 139 du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité ».

  • débat 10h-13h : débat ouvert aux professionnels (y compris membres des associations, politiques, étudiants, élèves lycée Dupuy de Lôme à Lorient)
  • débat 14h-17h : tout public

Matin  : (à venir)

Après-midi :

  • Introduction, monsieur Cyril HAZIF-THOMAS, médecin psychiatre, directeur de l’EREB
  • Intervention de monsieur Régis AUBRY, médecin, membre du CCNE, rapporteur de l’avis 139
  • Table ronde « Faut-il faire évoluer le cadre légal lié à la fin de vie ? », madame Armelle GENTRIC (professeur de gériatrie), madame Marie-Laure MOQUET-ANGER (professeur de droit), monsieur Hubert STEPHAN (président du conseil d’orientation de l’EREB), monsieur Régis AUBRY (médecin, membre du CCNE, rapporteur de l’avis 139), Karine LEFEUVRE (vice-présidente CCNE, conseillère scientifique Fondation Partage et Vie))

Le billet de Coline

Suite à la publication de l’avis 139 le CCNE, en date du 13 septembre 2022, intitulé « Les questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité », l’Espace de réflexion éthique de Bretagne (EREB) organisera différents types de manifestations à travers les départements bretons entre le début novembre 2022 et la fin février 2023.

Dans le respect des demandes formulées par le président du CCNE, l’objectif est double :

. Apporter des informations utiles,

. Recueillir les opinions argumentées de la population sur l’évolution de la société par rapport à la fin de vie.

Dans ce cadre, l’EREB a retenu 3 méthodes pour recueillir les sensibilités :

. Un travail avec les classes de terminales de lycées bretons ;

. Des groupes de réflexion en petit comité avec des personnes vulnérables (personnes en situation de handicap, personnes âgées) et leurs proches (professionnels, familles et aidants)

. Des débats ouverts à tous.

Ces manifestations seront organisées par l’EREB, en lien avec des instances et institutions du territoire breton.

Nous tenons à remercier vivement les institutions régionales et les comités d’éthique d’établissements de la santé et/ou du médico-social qui ont accepté ou se sont proposés pour organiser avec nous ces manifestations.

Il importe par ailleurs de préciser nous ne ferons ni un sondage, ni une étude scientifique et exhaustive lié à ces débats.

Nous avons choisi de faire de ces rencontres de véritables espaces de rencontres, de réflexions, de discussions et d’éventuelles propositions, ouverts à tous.

Notre objectif principal est d’apporter des informations utiles afin que chacun puisse s’approprier une réflexion qui lui est propre, saisir les enjeux éthiques et juridiques avec l’aide des professionnels présents (philosophes, médecins, juristes, soignants, etc) qui apporteront des éclairages sur ces questions.

Nous souhaitons que ces rencontre permettent à tous les avis, à toutes les opinions, de s’exprimer dans un esprit démocratique.