Pourquoi Une tempête d’Aimé Césaire?
Cette adaptation s’inscrit dans un projet engagé en 2020 et soutenu par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage : révéler au grand jour qu’une partie du succès économique de la ville portuaire de Lorient a reposé sur la traite négrière et sur l’esclavage. En effet, la compagnie perpétuelle des Indes fondée en 1664 par Jean-Baptiste Colbert possédait des plantations aux Mascareignes et avait des intérêts en Louisiane et à Saint-Domingue.
- réalisation d’une grande fresque avec le graffeur EZRA
- montage d’une exposition mobile sur l’histoire de la compagnie des Indes et sur ses rapports avec la traite et l’esclavage
- représentation théâtrale d’Une tempête d’Aimé Césaire par le club théâtre encadré par Aude Labouret et Gil Noiret.
De William Shakespeare à Aimé Césaire
Une tempête d’Aimé Césaire, publiée et jouée en 1969, est une réécriture anticolonialiste et post coloniale de La Tempête de Shakespeare. Partant d’une pièce à caractère philosophique, Césaire a voulu en changer le sens ; s’il garde l’intrigue shakespearienne, c’est qu’elle lui permet de remettre en cause la domination d’une civilisation occidentale sur les peuples du tiers-monde. Il a donc exploité et repensé cette donnée dans le cadre de son temps. Pour lui, la période coloniale est arrivée à son terme ; la pièce proclame la fin d’une époque, celle imposée par Prospero et annonce l’apparition d’un homme nouveau : Caliban.
En coulisse…
Tous en scène!
Répétition le samedi 14 janvier sur le Plateau des Quatre Vents!