Parce que les filles ont tendance à minorer leurs ambitions. Parce qu’à niveau égal, les filles ne s’engagent pas autant que les garçons dans les filières scientifiques. Parce que les stéréotypes véhiculés par la société sur les rôles et compétences différenciés selon le sexe sont intériorisés.

PARCE QUE L’INÉGALITÉ FACE AUX MATHS, C’EST DANS LA TÊTE !!!

Deux journées sur le thème « Filles et maths : une équation lumineuse »  ont été organisées au lycée les lundi 6 et mardi 7 mars 2017 à destination de près de 200 filles de la 2nde à la terminale.

Objectif : LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS, leur montrer que le monde scientifique est aussi pour elles et les encourager à choisir une voie pour laquelle elles ont au moins autant d’aptitudes que les garçons.

 

La preuve en chiffres…

Source : l’Éducation Nationale

  • les filles représentent quasiment 50% des bacheliers S…
  • … pourtant seulement 27,6% des étudiants en sciences fondamentales sont des étudiantes !
  • Constat identique en classes préparatoires scientifiques où les filles ne représentent que 29,8% des effectifs.

 

Pour convaincre, un programme sur 2 jours, dense, variés et instructif  :

  • une conférence théâtrale sur la trace de trois femmes de science : Marie Curie, Ada Lovelace, Emilie du Châtelet.
  • Un atelier sur les représentations liées aux maths, aux mathématicien(ne)s et aux métiers liés aux maths.
  • Des « speed meetings » avec une dizaine de femmes scientifiques de la région.
  • Une pièce de théâtre forum durant laquelle les élèves ont fait preuve d’une imagination débordante !

 

Une initiative pour encourager les filles…

Depuis quelques années, je constate au quotidien dans mes classes que les filles ont souvent beaucoup d’appréhension à s’engager dans la filière S, même avec un bon niveau en sciences.

Le choix de la spécialité en Terminale est aussi souvent source de doutes avec des filles qui hésitent à choisir la spécialité maths car elles ont peur « de ne pas être à la hauteur»…

 

J’ai eu la chance de rencontrer il y a deux ans Véronique Slovacek-Chauveau qui m’a parlé de l’association dont elle est vice-présidente, « femmes et mathématiques ». Depuis 2009, cette association organise à Paris mais aussi en région des journées destinées aux filles de 14 à 18 ans. Le Lycée Dupuy de Lôme a immédiatement adhéré à l’esprit et aux objectifs de ces deux journées.

 

Parce que les sciences ont besoin des femmes… et réciproquement, nous organiserons encore ces journées !