La Galerie Paul Audi accueille régulièrement des expositions consacrées à l’art, à la culture et aux sciences et techniques.

 

Catherine Fontaine, professeur d’arts plastiques, élabore chaque année plusieurs projets transdisciplinaires destinés tant à valoriser la filière L qu’à rendre accessible au plus grand nombre l’accès à l’art.

La programmation de la galerie dessine en filigrane le portrait d’une plasticienne à la sensibilité littéraire, manifestant un intérêt particulier pour l’écriture.

Plusieurs projets interrogent en effet les relations multiples et complexes qui se jouent entre texte et image. Les élèves sont régulièrement invités à travailler sur des livres d’artistes.

Cette mise en tension entre deux moyens d’expression semble se dissoudre avec l’idéogramme, représentation stylisée et symbolique du monde. La calligraphie, belle écriture, art du trait ornemental, expressif, tient non seulement à la maîtrise technique de l’outil, et à l’art, mais encore à une conception philosophique du monde. Le trait de pinceau, instantané et sans retouche, introduit les souffles vitaux.

En offrant à chaque élève la possibilité d’entrer dans différents univers artistiques, Catherine Fontaine les aide à s’interroger sur leur propre rapport au monde et leur ouvre tout un champ de possibles.

 

LE VIDASTE THOMAS DAVELUY: NAUFRAGE EN IMAGE

Le travail de Thomas Daveluy s’articule autour des espaces en friche. Les élèves participent à la projection de vidéos suivie d’un débat histoire-art-philosophie sur l’utilisation documentaire, artistique et philosophique de la photographie et de la vidéo.

A leur tour, ils se saisissent de ces techniques leur permettant de comprendre, filmer et photographier la régénération des friches urbaines industrielles dans une dimension culturelle entre deux villes portuaires, industrielles et marquées par l’histoire: Lorient et Nantes.

Les élèves réalisent et présentent leurs montages vidéo et tirages photographiques.

LA CERAMISTE ISABELLE GEOFFROY: DU BOL A LA SCULPTURE

Isabelle et Yannick Geoffroy (atelier Kana) exposent au lycée différentes réalisations, de la céramique utilitaire et des pièces plus sculpturales: ce travail permet de poser

  • la question de la limite entre oeuvre artisanale-artisanat et art,
  • la question du statut de l’oeuvre
  • la question du savoir-faire dans la création d’une oeuvre ou d’une pièce artisanale.

Les élèves réalisent divers travaux (tournage, modelage, sculpture) qui sont ensuite émaillés et cuits.

Pour nourrir la réflexion de chacun sont convoqués Rodin, utilisant des vases comme support de sculptures, des artistes contemporains travaillant avec des artisans comme Aï Weiwei, des artistes utilisant la céramique comme Barceló…

 

 

 

 

 

 

 

LE GRAVEUR GEORGES LE FUR ET L’ECRIVAIN JOEL JOUANNEAULE PARADISIER

Le graveur Georges Le Fur installe une exposition du livre réalisé avec l’écrivain Joël Jouanneau: « Le Paradisier ».

Ce travail invite les élèves à réfléchir au rapport texte/gravure: lequel précède l’autre? Dans le « Paradisier », artiste et écrivain établissent des règles, mais la gravure précède l’écriture.

Les élèves réfléchissent à la problématique « Frontières, Itinérances ».

Ils réalisent un ouvrage collectif grand format, en écrivant des textes et en expérimentant la gravure sur bois.

LE PEINTRE ALAIN MOREAU

LA SCULPTRICE NORA HERMAN: ORIGINE DES ORIGINES

Nora Herman fait une exposition de sculptures en bronze et de gravures.

Son travail méditatif s’intéresse à la question des origines. Les formes, très pures, évoquent le plancton, la vie à son origine, l’eau, le végétal, le minéral.

Nora Herman a travaillé avec le musée d’histoire naturelle, l’institut Marie Curie, le réseau européen Epigenesys: cette expérience permet de mettre en évidence les interférences entre les disciplines et l’importance de la réflexion scientifique pour l’art.

Les élèves s’impliquent dans un travail de recherche théoriques en art: photographies de Karl Bossfeldt, planches de Ernst Haeckel.

Ils s’inspirent pour leur création d’observations faites en SVT: le plancton et l’évolution de la plante de la graine à la floraison, puis  réalisent sculptures et gravures avec l’artiste..

LA GALERIE LE LIEU – LES 21° RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES: « FAMILLE & COMMUNAUTE »

Le partenariat avec la Galerie Le Lieu s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les élèves aux pratiques artistiques mais aussi au fonctionnement des institutions culturelles en s’appuyant sur une manifestation: les Rencontres photographiques.

Les élèves visitent des expositions commentées sur différents sites.

Le thème « Famille, Communauté » invite à s’interroger sur la question du portrait.

Il permet également, dans le cadre de l’enseignement d’exploration Arts visuels d’expérimenter des techniques photographiques variées – sténopé, cyanotype, réglage argentique- et de découvrir le métier de photographe.

Les élèves développent un travail d’écriture en s’interrogeant sur la relation texte/image.

LE SCULPTEUR PLASTICIEN VINCENT BRODIN: DU ROMANTISME AU LAND ART

L’artiste sculpteur plasticien relié au Land Art expose ses travaux pour amorcer un débat sur la façon dont l’art et la littérature témoignent de l’évolution de notre rapport à la nature.

Les élèves étudient donc l’évolution de notre vision et de notre rapport du Romantisme à la préiode du Land Art.

Vincent Brodin initie plusieurs classes à la pratique et à la philosophie du Land Art. Les élèves sont également impliqués dans un travail transdisciplinaire d’écriture.

Une sortie au Domaine de Kerguehennec est organisée en relation avec le projet.

 

PEINTRE ET VIDASTE GAELE FLAO: MOVING MONKEYS. EXPERIENCE

L’artiste Gaëlle Flao expose ses peintures et vidéos inspirées par les singes au zoo de Pont Scorff.

Parallèlement ses oeuvres sont présentées à la Galerie Le Faouëdic.

La ville apporte une aide logistique pour que la vidéo réalisée à partir des dessins de singes puisse être projetée dans les arbres le soir du vernissage.

Les élèves dessinent et font des photographies au zoo de Pont Scorff.

Les élèves s’interrogent sur la question du langage des animaux en philosophie, sur l’animal comme source d’inspiration poétique (Baudelaire, Apollinaire), sur l’identification entre l’homme et l’animal..

En art, les élèves réalisent une vidéo à partir de leurs dessins et photographies (stop motion).

RESIDENCE DE BERNARD MOLINS: CORPS A L’ETUDE

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/ces-images-dynamisent-le-lycee-3879394

Le photographe Bernard Molins, frappé par l’absence de bancs et les caractéristiques d’une architecture aux accents géométriques issue de la Reconstruction, souhaite interroger la place du corps dans l’espace du lycée pour l’inscrire dans l’architecture même (espaces de circulation).

Les élèves sont questionnés sur leur perception de ces lieux dans lesquels ils étudient, l’artiste s’intéresse à leur gestuelle quotidienne, il réfléchit sur la façon dont un lieu détermine une façon d’être.

Sur le plan littéraire, le rapport du corps au lieu permet d’aborder tout aussi bien des auteurs réalistes que des écrivains contemporains décrivant le corps au travail. Marie-Hélène Lafon, qui a déjà travaillé avec Bernard Molins, intervient ponctuellement autour du lien entre texte et image, lien qu’elle explore fréquemment dans son oeuvre Sur la photo, Album, texte écrit sur des photographies de Bernard Molins: My creature is wonderful .

Cette résidence d’artiste permet aux lycéens de prendre conscience de leurs activités quotidiennes, de leurs trajets, de leur vécu dans le lycée, de leur façon d’être dans les différents espaces de travail.

Les élèves éditent textes et photographies dans le journal du lycée.

Les photographies de Bernard Molins font l’objet de grands tirages translucides (effet dépoli) installés sur les vitres des bâtiments.

LE PHOTOGRAPHE BERNARD MOLINS ET L’ECRIVAIN MARIE-HELENE LAFON: ICI ET NULLE PART

http://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/kergroise-le-port-a-inspire-bernard-molins-et-marie-helene-lafon-06-05-2014-10155243.php

Le photographe Bernard Molins et l’écrivain Marie-Hélène Lafon exposent des photographies accompagnées de textes : le travail met en relation la création littéraire et l’image photographique.

Les photographies réalisées dans la zone portuaire de Lorient mettent en scène la ville de Lorient et sa mémoire.

Les élèves réalisent un livre d’artiste sur la mémoire urbaine avec les deux artistes.

 

 

 

 

DECOUVERTE D’UNE ECOLE D’ART ALLEMANDE ET MONOTYPE AVEC JULIA QUENTEL, ANCIENNE ELEVE DU LYCEE.

Julia Quentel a fait des études dans une école supérieure d’art allemande, l’école Alanus Hochschule à Bonn, où elle a obtenu son Bachelor de sculpture. Elle commence un master de Fine art. Cette école, fondée par Rudolf Steiner et basée sur la théosophie, propose un cursus autour de la sculpture, du Fine art, de l’art thérapie, de la pédagogie, de l’architecture…

Elle réalise une exposition de ses monotypes dans la galerie  Paul Audi.

Les élèves sont initiés à la technique du monotype.

 

 

 

 

 

 

 

LE PEINTRE RODOLPHE LE CORREGAVRINIS

Gavrinis, le patrimoine préhistorique breton source de création contemporaine.

Une sortie est organisée sur le site de Gavrinis: les élèves réalisent photographies et croquis d’après nature et récoltent des informations.

Rodolphe Le Corre expose au lycée ses oeuvres, peintures à l’huile de grand format, inspirées par Gavrinis.

Les élèves sont initiés à la technique de la peinture à l’huile. Leur approche du site préhistorique est liée à un travail de création.

 

 

 

 

 

 

 

LA CALLIGRAPHE CATHERINE DENIS: PHILOSOPHIE DE LA CALLIGRAPHIE, « ETRE SUR LA VOIE »

Catherine Denis est intervenue dans deux projets: à chaque fois elle met en place une exposition de calligraphie centrée sur l’écriture en chinois et français.

Les élèves option chinois et  option arts plastiques expérimentent ainsi la tenue du pinceau, la gestuelle, l’implication dans le geste, le souffle, la réactivité des encres et des papiers.

Cette technique exigeante demande beaucoup d’attention, de patience et amène à réfléchir sur une autre façon de tenir le pinceau et d’écrire.

La calligraphie est abordée dans sa dimension historique et contemporaine.

LE PHOTOGRAPHE CHRISTOPHE LE DEVEHAT: LE STENOPE

Christophe Le Dévéhat expose des oeuvres photographiques

en 2010, pour rendre compte de sa résidence de 2008 à Acigné: ce témoignage amène les élèves à se poser des questions sur la façon dont se tissent mémoire et intime et mémoire collective

en 2012 pour initier les élèves à la technique du sténopé.

Les élèves travaillent dans le labo photo de la Maison des lycéens au développement des photos argentiques, au sténopé ainsi qu’au logiciel photoshop.

Des textes poétiques sont illustrés par des créations photographiques.

Cette rencontre permet de donner aux élèves de 2° Arts visuels un aperçu des métiers liés à la photographie.

 

 

 

 

LE PEINTRE SERGE JAMET: ART ET GEOMETRIE

Serge Jamet expose ses peintures abstraites.

Il propose de faire travailler les élèves inscrits en enseignement d’exploration Méthodes et Pratiques Scientifiques sur des figures géométriques qui donnent lieu à un travail sur la couleur.

Les 1° spécialité Arts plastiques travaillent sur les mêmes figures géométriques dans le but de réaliser un travail sur la couleur incluant l’apprentissage de techniques spécifiques, pigments de couleur-tempera. Ils écrivent des textes libres à partir des oeuvres de Serge Jamet. L’ensemble prend la forme d’un livre.

LE VIDEASTE THOMAS DAVELUY: [PARALLELES]

L’espace de la ville: réalité ou fiction?

Thomas Daveluy initie les élèves de 1° Littéraire à la technique du montage vidéo afin de mettre en image une nouvelle fantastique de Julio Cortazar, Continuité des parcs.

Il s’agit pour eux de travailler à partir d’espaces réels en observant la façon dont la réalité peut être modifiée par le travail de la vidéo. Ils lisent la nouvelle, préparent des story-boards, réalisent des prises de vue puis une vidéo. Le travail avec des logiciels leur permet de modifier l’espace réel en agissant sur le temps, de procéder à des incrustations ou superpositions d’images, d’introduire et de transformer du son.

LES PLASTICIENS BENEDICTE HUBERT-DARBOIS ET THIERRY LE SAEC: PAYSAGES

Une exposition de livres d’artistes en lien avec le paysage est mise en place. Bénédicte Hubert-Darbois accompagne les élèves à Londres: les élèves réalisent des livres photographiques rédigés en anglais; indexés et annotés.

Sont utilisés appareils numériques et argentiques ainsi que des logiciels de traitement d’image, de texte, de mise en page.

MAYA MENIN

Maya Memin expose de grandes gravures colorées ainsi que des livres illustrés.

Les élèves développent une réflexion transdisciplinaire sur la couleur, son impression, ses qualités physiques, sa dimension symbolique et psychique.

Ils réalisent un livre collectif – mots et couleurs imprimés en utilisant la presse du lycée.