Un spectacle qui s’inscrit dans le cadre du centenaire et des commémorations de l’armistice.

Trois classes, soit 87 lycéens, ont assisté à un spectacle composé non seulement des plus belles pages de Péguy, Claudel, Apollinaire, Dorgeles, Romain, Queneau, Aragon, Tardieu, mais également des magnifiques chansons populaires qui marquèrent ces époques.

De « Madame Arthur » au « chant des partisans » en passant par « La Madelon », les lycéens ont pu feuilleter l’histoire de ces deux guerres qui endeuillèrent le monde.

Puisse chacun de nous garder le souvenir de ces douleurs anciennes pour que nos enfants à leur tour, en ce nouveau millénaire, échappent à la barbarie.

Note d’intention

1870 : A l’image du Dormeur du Val de Rimbaud, une génération de français s’endormit sous les coquelicots de la lourde terre de Sedan.

1914 : A l’image d’Apollinaire, leurs petits-enfants, tout à l’ivresse joyeuse de la reconquête de l’Alsace et de la Lorraine, firent jaillir leur sang dans les boyaux des tranchées.

1939 : A l’image de Michel Manoukian, immortalisé par Aragon dans son poème « L’affiche rouge », leurs descendants, à leur tour s’engagèrent dans la résistance pour échapper à la barbarie.

 

En ce moment où nous nous souvenons du début de la grande guerre et où nous célébrons le souvenir du débarquement,

en ce moment où le canon recommence à gronder aux portes de l’Europe comme il tonne sur l’autre rive de la Méditerranée,

le désir de porter un regard sur ces guerres de nos parents et de nos grands-parents s’imposait.

Je souhaitais aussi que de jeunes comédiens puissent, par cette aventure, prendre le relais du souvenir ; car si la jeunesse est malheureusement le sang de la guerre, elle est aussi notre espoir pour demain.

Raymond Acquaviva, metteur en scène